Ultra HD : le regard change

Télévision

Plus réaliste, plus riche et plus immersif

Plus réaliste

 

Si l'on s'en tient aux chiffres, un écran 4K UHD dispose de plus de points d’affichage (les fameux pixels) qu'un écran à la norme Full HD, soit 8 millions au lieu de 2 millions. Concrètement, ça change tout. Cela veut dire qu'à taille d'écran égale, lorsqu'il s'agit d'afficher un acteur, un objet, un gros plan, l'écran 4K UHD a quatre fois plus de points pour le faire. Résultat, l'image est beaucoup plus nette, les contours sont mieux définis, une finesse dans des détails dont on ne soupçonnait même pas l’existence apparaît.

 

Lorsque l'on regarde un programme diffusé en 4K UHD ou un film en Blu-ray UHD, la différence saute aux yeux. La dureté de la roche en gros plan ou au contraire la douceur de la mousse sur l'écorce d'un arbre bénéficient immédiatement de cette définition supplémentaire. Les feuilles des arbres ne sont plus une masse verte, les brins d'herbe ou les tiges d'un champ de blé sont clairement dessinés et pas seulement esquissés.
 

Plus riche

 

Quel que soit le type de programme que l'on visionne, ce gain de définition est un atout. Le réalisme général y gagne, mais aussi la façon d'aborder l'image. Comme dans la vie, le regard peut s'attarder sur des détails :  le tissu d'un vêtement, un haussement de sourcil, le grain de la peau, etc. En 4K UHD, il y a littéralement plus de choses à voir.

 

Le gros plan, la texture, l'objet de petite taille ne sont pas les seuls à gagner dans cette multiplication des pixels. Lorsqu'une scène est filmée de loin, qu'il s'agisse d'un combat épique mettant en scène des centaines de figurants ou des sportifs courants sur un terrain, tout est plus distinct. Là où avant on soupçonnait une main, on compte les doigts.

 

Cette augmentation de la définition est aussi très visible en termes de couleur et de contraste. Le subtil dégradé d'une teinte, les lumières, les ombres, sont plus progressives, tout en y gagnant des contours plus nets. Ces micro-contrastes contribuent à donner plus de relief aux images 4K UHD.

 

Pareillement, la différence des plans de l'image étant plus marquée, les scènes ont plus de profondeur. C'est un peu comme redécouvrir un paysage après la pluie, quand l'air est transparent et que l'on voit loin.
 


Plus immersif

 

La Full HD avait contribuée à permettre d'augmenter la taille des écrans. Malheureusement, plus celui-ci était grand et plus il fallait s'en éloigner, au risque sinon de voir apparaître les points qui composent l'image.
Avec la 4K UHD, comme 8 millions de points occupent le même espace que 2 millions précédemment, ces derniers sont beaucoup plus "resserrés" à taille d'écran égale. On peut dorénavant s'approcher sans être gêné. Là où une diagonale d'un mètre nécessitait de se tenir à deux mètres cinquante de distance, on peut en 4K UHD s'avancer d'un bon mètre et plonger dans l'image sans crainte.

 

On y retrouve cette impression d'immersion ressentie dans une salle de cinéma. On ne regarde plus le paysage par la fenêtre, on est dedans, car le bord de l'écran n'est plus visible.


Dernier point non négligeable, les scènes en mouvement bénéficient elles aussi de la meilleure définition qu'apporte le 4K UHD. Elles sont moins confuses, plus reposantes à suivre, sans que l'on ressente le besoin de concentrer le regard. D'une façon générale et plus encore dans le cas des jeux vidéo, un écran 4K UHD est moins fatiguant et tire moins sur l’œil.