Quelle est la différence entre 4K, Ultra HD, Full HD et HD  ?

Télévision

Quelle définition d'image choisir ?

4K, Ultra HD, Full HD, HD Ready… si vous avez changé de téléviseur durant ces 20 dernières années, vous avez forcément déjà entendu ces termes en parcourant les rayons des magasins ou sur les sites Internet d’appareils high-tech. Reflets de l’évolution proposées par les constructeurs et vendeurs de téléviseurs plats, voici tout ce qu’il faut savoir sur les différentes définitions d’écran !

Définition ou résolution ?

 

En premier lieu, cela peut vous étonner que cet article parle de définition d’image, et non de résolution, qui est un terme que l’on associe encore fréquemment aux écrans et aux téléviseurs. Pourtant, on parle bien de haute définition… et c’est normal ! En effet, la résolution correspond, en réalité, à la densité de pixels, c’est-à-dire au nombre de pixels par pouce (2,54 centimètres), tandis que la définition correspond au nombre total de pixels dans l’image : c’est donc bien de cette dernière dont on parle lorsqu’on évoque le fait que le Full HD, par exemple, propose une définition de 1920 x 1080 pixels.  Pour autant la taille de l’écran a évidemment un impact sur ce que vous voyez car finalement, c’est bien la résolution qui compte et c’est assez simple à comprendre.  Si on reprend l’exemple du Full HD, il s’agit de 1920 x 1080 pixels, soit environ 2 millions de points uniques à l’écran. Cela ne change pas qu’il s’agisse d’un téléviseur d’une diagonale de 81 ou 165 cm en Full HD. La densité de pixels sera donc nettement moindre sur la grande taille à définition égale. Donc, plus le téléviseur est grand, plus il est important d’avoir une définition élevée pour un bon confort visuel !  Maintenant que ce point est établi, voyons quelles sont les différentes définitions à connaître !

Le HD Ready

 

Cette définition d’image est la plus ancienne lorsque l’on parle des téléviseurs à écrans plats dotés d’une dalle LCD. Le HD Ready, que l’on peut traduire par « prêt pour la HD », propose une définition de 1280 x 720 pixels. Labellisé dès 2005, c’est une évolution technologique immense par rapport à la TV analogique, ou SD, qui proposait une définition de 720 x 576 pixels au maximum. Cette définition d’image était principalement destinée à mettre à niveau les émissions et autres contenus disponibles en SD. Grâce à la technique de la mise à l’échelle, ils passaient alors en HD Ready. Rapidement, dès 2008, la définition Full HD est apparue et elle est devenue un choix plus adapté aux contenus en haute défintion comme les Blu-ray. Aujourd’hui, les TV HD Ready ont disparu des rayons des magasins, et même un achat d’occasion d’un modèle de ce type n’est pas particulièrement judicieux.

 

Le Full HD

 

Le Full HD a commencé à se démocratiser en 2008. Sa définition la plus courante est le 1920 x 1080 pixels, même si le 1440 x 1080 pixels peut également être désigné comme étant du Full HD. De 2008 à 2015 environ, il a dominé le marché des téléviseurs à écran plat. Les diffuseurs de contenus télévisuels ont progressivement transformé leurs flux TV en Full HD pour répondre aux nouveaux standards du marché : cela se traduisait, en plus d’une hausse considérable de la qualité visuelle, à un passage du format 4/3 au format 16/9e qui est celui adopté par les TV Full HD. C’est avec le Full HD que s’est également démocratisé la connectique HDMI auprès du grand public, connectique que l’on a commencé à retrouver sur les téléviseurs Full HD, en série, là où les modèles HD Ready se contentaient généralement d’une entrée composante YUV ou/et DVI HDCP. Avec le Full HD, la haute définition a fait un énorme bond en avant, et on trouve, encore aujourd’hui, des téléviseurs à la vente. C’est d’ailleurs un choix raisonnable à envisager pour un téléviseur secondaire dont la diagonale ne dépasse pas 40 pouces ou 102 cm. Pour de telles tailles, la différence avec l’Ultra HD n’est pas si flagrante.

La 4K, Cinéma et Ultra HD

 

Pour évoquer la 4K, il est important de faire la distinction subtile entre ses deux versions : d’un côté la 4K dite Cinéma, qui est la « vraie » 4K et, de l’autre la 4K UHD, qui n’a pas à rougir de ses performances, mais qui se limite aux téléviseurs. D’un côté, on l’aura compris, on trouve la 4K telle qu’elle est utilisée dans les salles de cinéma, qui projettent les films dans une définition de 4096 x 2160 pixels. Sa définition horizontale est donc bel et bien de 4 milliers de points — un peu plus, même — ce qui explique son nom. Du côté de la 4K UHD, à savoir celle qui équipe les téléviseurs vendus sur le marché, elle affiche une définition de 3840 x 2160 pixels. C’est celle-ci que l’on appelle Ultra HD, et qui succède donc au Full HD en proposant une définition d’image quatre fois supérieure (8 millions de pixels versus 2 millions) : c’est d’ailleurs la raison de ce choix, puisque le ratio reste le même pour les téléviseurs, et adopter le format cinéma aurait été bien plus complexe.

 

Il y a donc quelques pixels de différence entre la 4K Cinéma et l’Ultra HD du salon, ce qui ne nuit en rien à la démarche de regarder un film sur un téléviseur, que l’on se rassure. L’idée est surtout de mettre en avant le fait que parler de 4K pour un téléviseur est un abus de langage… quant à savoir ce qu’il est possible de regarder en Ultra HD natif sur un téléviseur de ce type, la question est légitime. Aujourd’hui, les chaînes de télévision qui proposent des contenus en UHD sont non seulement extrêmement rares, mais quand ils existent, ils nécessitent de passer par une connexion Internet Fibre pour gérer un débit de données très important. Des plateformes comme Netflix ou Amazon Prime Video proposent des films et des séries en Ultra HD, là aussi à condition d’avoir la connexion Internet nécessaire pour bien streamer. Les téléviseurs Thomson 4K Android TV sont parfaits dans ce genre de cas. L’accès aux plateformes est simplifié. A noter que certains téléviseurs comme les Thomson UE64W permettent aussi de profiter des vidéos hébergées sur YouTube en Ultra HD ! Enfin, on peut également citer les films proposés en Blu-ray Ultra HD, qui nécessitent de disposer d’un lecteur compatible.

 

Si cela vous semble un peu pauvre comme proposition, il ne faut néanmoins pas oublier que les téléviseurs Ultra HD embarquent de puissants logiciels et processeurs dédiés à l’upscaling, c’est-à-dire la mise à l’échelle des contenus Full HD en Ultra HD. Ces technologies permettent de profiter de contenus dans une définition proche du 2160p natif, et ce même si votre connexion Internet est trop faible, ou si vous captez la télévision via une prise antenne traditionnelle. En somme, il n’y a pas de raison de se passer de l’Ultra HD aujourd’hui.

Et l’avenir ?

 

Si vous aimez aller plus loin encore, vous pouvez vous tourner vers la 8K, qui est la prochaine définition en vue du côté des téléviseurs. Elle n’est pour l’heure présente que sur de très rares téléviseurs aux prix exorbitants et il faudra de nombreuses années avant qu’elle se démocratise dans les foyers. Concrètement, la 8K, également nommée 8K Ultra HD lorsqu’on parle d’un téléviseur, est une définition de 7680 x 4320 pixels qui est donc quatre fois plus imposante que la 4K Ultra HD, et 16 fois plus imposante que le Full HD. À ce stade, la densité de pixels par pouce est tellement importante qu’il est impossible de les percevoir à l’œil nu, ce qui assure un réalisme jamais vu en termes de qualité d’image. Pour en profiter pleinement, il faudra forcément opter pour une très grande diagonale d’écran, ce qui nécessite de disposer de beaucoup d’espace. Restera également à régler la question du contenu : comme on l’a vu, le contenu en 4K Ultra HD n’est pas suffisamment fourni même si des efforts sont faits, alors que l’Ultra HD est aujourd’hui le standard des téléviseurs. D’ici à ce que la 8K s’impose, il y a encore de la marge : vous avez donc tout le temps de profiter pleinement de votre téléviseur 4K Ultra HD.