Bien choisir son PC ultraportable connecté

Informatique

Autonomie et puissance

Ces dernières années, les progrès réalisés en miniaturisation des composants, notamment grâce aux smartphones, ont favorisé l'émergence ordinateurs portables si compacts, que l'on emploie le terme ultraportable ou ultrabook pour les décrire. Ce nouveau type de matériel, destiné à être facilement emporté partout, réussit la gageure d'être ultrafin et léger, tout en disposant d'assez de puissance et d'autonomie pour faire fonctionner des applications gourmandes en ressources. Pour mériter l’appellation ultrabook, ces machines doivent respecter différents critères d'un cahier des charges établi par Intel, notamment en ce qui concerne leurs dimensions, poids et autonomie.

 

D'un format comparable à celui d'une feuille A4, à leur début, les ultrabooks ne devaient pas à dépasser les 21 mm d'épaisseur. Actuellement, la tendance est plutôt à des machines de 10 mm d'épaisseur et d'un kilo ! Pour l'autonomie, la batterie des ultrabook doit permettre une autonomie de plus de 5 heures. De ce point de vue également, d'énormes progrès ont été réalisés. De nouveaux composants, moins gourmands en énergie, mais aussi une gestion sophistiquée de la mise en veille de ces composants, permet aux ultrabooks nouvelle génération de disposer d'une autonomie d'utilisation de 24 heures.

L'écran

Les ultrabooks au format A4 sont équipés d'un écran 13 pouces. Ce format offre une diagonale de 33 cm. Afin de profiter d'un affichage précis et d'éviter la fatigue visuelle, un tel écran doit de préférence proposer une résolution Full HD (1920 x 1080 pixels) même si on peut se contenter du HD si le budget est limité.

 

Pour ce type d'appareil, il est préférable de porter son choix sur une dalle IPS (In-Plane Switching) plutôt que VA (Vertical Alignment). En effet, l'IPS dispose d'un meilleur angle de vision. Ainsi, quel que soit l’angle, on peut voir ce qui est à l'écran sans perte de luminosité ou dégradation des couleurs.

Le système d'exploitation

 

La mobilité et la compacité sont les caractéristiques les plus visibles des ultrabooks. Pour autant, la miniaturisation ne se fait pas au détriment de la puissance des appareils. On trouve dans le commerce des ultrabooks qui tournent sous Android, les Chromebook. Ce système d'exploitation est le même que celui qui équipe les smartphones. On retrouve donc sur ses machines les mêmes applications.

 

Pour un usage plus exigeant, lorsque l'on souhaite bénéficier de l’offre la plus large en matière de logiciels, il est préférable de se tourner vers un ultrabook fonctionnant sous Windows 10 et 11 à partir d’octobre 2021. Sur certains modèles d’ultraportables, Windows 10 est installé en version S. Ce mode particulier exploite uniquement les logiciels du Microsoft Store, ce qui permet de garantir un fonctionnement optimisé sur ce type de machines. Lorsque l'on souhaite utiliser d'autres logiciels PC, une simple manipulation permet de quitter définitivement le mode S. Si le notebook envisagé ne dispose que de Windows 10 alors que la version 11 est disponible sur le marché, ce n’est pas un problème car la mise à jour est gratuite.

 

Être mobile en 2021

 

Avec le smartphone ont émergé de nouveaux usages, de nouveaux outils. Pas besoin d'être geek ou spécialiste des ordinateurs pour les utiliser au quotidien. Par son côté compact et accessible, l'ultrabook permet de retrouver la même expérience, la puissance d'un PC en plus. On bénéficie aussi du confort qu'apportent un écran plus grand, un clavier, une souris, un pavé tactile.

Mémoire et stockage

 

Pour que l'utilisation de son ultrabook soit la plus agréable possible, pas question de se restreindre en ce qui concerne mémoire et stockage.

 

·         La RAM : La RAM (mémoire vive) participe à la fluidité du fonctionnement de l'appareil. Selon les modèles et options, celle-ci peut être de 4 ou 8 Go. Pour une utilisation bureautique standard, pour lire des mails, consulter Internet, 4 Go seront suffisants. En revanche, dès lors que l'on souhaite utiliser des applications plus gourmandes comme de la retouche photo, 8 Go sont préférables.

 

·         La mémoire de stockage : c'est elle qui permet de conserver sur sa machine plus de fichiers et plus de logiciels. Photographies numériques, vidéo et musiques notamment, prennent beaucoup de place. En informatique, on utilise, pour parler du stockage, les termes HD (Hard Disc) ou DD (Disque Dur), car à l'origine, il s'agissait véritablement de disques magnétiques tournant à très grande vitesse. La tendance actuelle est plutôt à l'utilisation de mémoires électroniques similaires à des cartes SD. On parle alors de SDD (Solid State Drive) ou de UFS (Universal Flash Storage).

 

Ces mémoires sont idéales pour un ultrabook : elles sont minuscules et consomment moins d'énergie qu'un disque dur tout en étant plus rapides. Les tailles les plus courantes de stockage sont 64, 128 et 256 Go. Là aussi, une utilisation bureautique, mail et Internet saura se contenter de 64 Go. Pour les applications plus exigeantes mettant en œuvre graphisme, photo ou vidéo, choisissez plutôt 128 Go au minimum.

 

Un autre moyen d'étendre sa capacité de stockage est d'utiliser une carte SD amovible, comme sur un smartphone. Il faut pour cela que l'ultrabook dispose d'un emplacement prévu à cet effet. Sinon pour le stockage de données, il est toujours possible d’acquérir un SSD externe à connecter sur un port USB du PC.

Un accès au téléphone

 

Pour échanger facilement des fichiers (textes, images, etc.) entre son smartphone et son ulttraportable, on peut utiliser une connexion sans fil ou une carte micro-SD. Mais l'échange peut être plus simple lorsqu'un notebook est prévu pour communiquer avec le téléphone. C'est notamment le cas de l'application « Mon téléphone » qui équipe l’ultraportable Neo Z3 - QUALCOMM 850 de Thomson. Dans ce cas, les deux appareils peuvent fonctionner en duo afin d'être toujours synchronisés pour garder à jour ses contacts, ses agendas, etc.

 

Tout pour communiquer

 

Pour une facilité d'utilisation accrue, un ultrabook doit pouvoir se connecter facilement aux réseaux sans fil. Le minimum est bien sûr un accès aisé au Wi-Fi, mais pour encore plus de souplesse, l'idéal est de disposer d'une connectivité 4G. Lorsque cela est prévu, la machine dispose d'un emplacement pour carte SIM. Il convient donc dans ce cas de se procurer une carte supplémentaire auprès de son fournisseur d'accès. Le Neo Z3 dispose de la 4G LTE, qui peut fournir une vitesse de téléchargement de 1,2 Gbps.

Toujours prêt

 

De par leur taille, les ultrabooks sont faciles à mettre en œuvre où que l'on soit. Pour que l'expérience soit complète, un ultraportable doit pouvoir démarrer au quart de tour. C'est le cas du Neo Z3 qui dispose d'un mode « veille connectée ». Ce mode particulier gère au mieux la mise en veille de certains composants. Idem en ce qui concerne Internet et la 4G, qui gardent toujours un œil ouvert, même en veille. Cela permet ainsi à l'appareil d'être immédiatement opérationnel dès son ouverture tout en minimisant l'utilisation de la batterie.

 

Basse consommation

 

En plus d'une gestion pointue des modes de veille, pour qu'un notebook puisse fonctionner de longues heures sans être rechargé, ses composants se doivent d'être particulièrement peu demandeur en énergie. C'est le cas du microprocesseur Snapdragon qui équipe le Neo Z3 Qualcomm 850. Associé à une RAM elle aussi peu gourmande, cette puce offre ainsi au Thomson Neo Z3 une autonomie pouvant aller jusqu'à 24 heures.

 

Fonctionnement silencieux

 

En plus d'un énorme gain en termes d'autonomie, le fait que les composants consomment peu a l'avantage de les empêcher de trop chauffer. Grâce à leur boîtier métallique et à une architecture étudiée, les ultraportables récents peuvent ainsi se passer de ventilateur. Cette association, ainsi que l'absence de pièces en mouvement du stockage, rend le fonctionnement du Neo Z3 totalement silencieux.